SIM'S
ANIMATIONS | 17
Bruntrutain d'origine et attiré
par le rap depuis son plus jeune
âge, Simon «Sim's» Seiler a fait
ses premiers pas sur scène à Porrentruy
avec le groupe «Double
Pact» mené par le rappeur Suisse
«Stress». Il a été invité par Yvan
Peacemaker, le producteur du groupe
auquel il avait envoyé une démonstration.
20 ans plus tard, Sim's collabore régulièrement
avec Yvan en ajoutant des
paroles aux productions du Lausannois
pour en sortir un résultat énergique
et puissant.
Il présente aujourd'hui son 4ème album,
dans lequel il offre comme à son habitude
SCÈNE PRINCIPALE
Samedi, dès 20h00
un rap original, loin des clichés
«bling-bling». Un mélange de poésie, de
rage et de nostalgie que le rappeur jurassien
nous présente accompagné de ses 5
fidèles musiciens. Ensemble, ils offrent
un show hip-hop, nuancé par de la soul,
du funk, du reggae et du rock.
Depuis les années 2000, Sim's sillonne les
scènes de Suisse avec la force et la vigueur d'un
adolescent. En concert ou en studio, écouter
Sim's c'est entrer dans un univers particulier
mêlant des paroles mélancoliques, réfléchies et
renforcées par une musicalité audacieuse.
KILL THE JAYER SCÈNE PRINCIPALE
C'est l'histoire d'un mec. Le mec en question, il s'appelle Jean-
Yves Rouillon. Mais comme il trouvait que ça sonnait un peu crétin
et couillon, il a fait comme beaucoup d'autres et s'est choisi un
nom d'artiste : ce sera Jayer. Il fait ses premiers pas sur scène dans
les années 2000 en tant
que guitariste-chanteur
de reggae avec Los Bedjellòu
et de rock avec
Miscellaneous. Il répond
ensuite à l'invitation de
son pote Kiki Crétin et
participe au premier album
de Silver Dust.
Jayer se teste dès lors en
se produisant en solo guitare
chant sur plusieurs
scènes de l'Arc jurassien.
Durant ces premiers concerts, les particularités et l'originalité de son
univers musical sont appréciées de toutes parts. Sa voix rocailleuse
reconnaissable entre toutes et son jeu de guitare virtuose issu du
blues rock mais ouvrant sur des colorations diverses font mouche.
Le problème, c'est que le mec n'aime pas jouer seul, et il cherchera
rapidement à s'entourer d'un groupe solide pour
mieux mettre en valeur sa musique dans toutes ses
potentialités. Ce sera chose faite début 2017, avec la
constitution de Kill The Jayer.
Si le rock à guitares constitue le socle du répertoire
de Kill The Jayer, les 6 morceaux
figurant sur le disque proposent un aperçu
varié de l'univers du groupe. On passe ainsi
du gros riff rock de base sans fioritures à la
ballade triste et mélancolique, avec comme
point commun une ligne mélodique pop
caractéristique du style Jayer. Traînent
par-ci par-là quelques relents de reggae,
des harmonies vocales, des claviers et
l'une ou l'autre machine, qui amènent des
accents et des sons permettant de donner
sa couleur spécifique à chaque chanson. La volonté
de proposer des compositions travaillées, évolutives
est également présente avec parfois quelques
clins d'oeil plus orientés rock progressif.
Dimanche, dès 21h00